La guerre, la guerre, y a pas que ça dans la vie

[Yellow]

Le seigneur Yellow redescendait de la tour de son mage. Ce dernier lui avait montré comment se portait le royaume de France en son absence. Il y avait vu de multiples combats, des victoires et des défaites.
Yellow se rememora ses dernières campagnes. Ils avait été nommé roi en utilisant toujours la même technique et il n'y avait pas pris de plaisir. Au cours de ses trois dernières campagnes, il avait vu moult seigneurs désertant leurs terres et laissant leur territoire en friche. Cela l'avait parfois aidé dans ses campagnes mais il trouvait cela innadmissible de la part d'un seigneur.
Mais ce qui l'agaçait le plus, c'était les innombrables messages qu'il avait envoyé sans avoir de réponses. Tout le monde a le droit , et parfois le devoir, de refuser une alliance. Mais on peut le faire poliment, en déclinant l'offre par un message. De toute façon si il n'y a pas de réponse; on se doutera que l'alliance ne va pas être signer

Fort heureusement le seigneur Yellow avait entendu parler d'un royaume ou l'on ne rencontrait pas ce type de problème. Le royaume qui était répertorié dans la Grande Bibliothèque sous le nom de B210409-595v1.5. Les légendes disaient qu'il n'y avait dans ce royaume que les plus valeureux et les plus chevaleresques des seigneurs.
Et ce n'était pas tout, d'apres ces recherches, dans ce royaume le temps s"écoulait de manière différente, afin de permettre les échanges diplomatiques. Et pour devenir roi, il faudrait tenir sur la durée, Fini les mauvais départs qui annule toute chance d'acceder au trône.

Seulement, il fallait monter une expedition de 10 seigneurs pour aller là-bas. Et le temps passait et personne ou presque ne s'interressait a l'expedition.
Cela faisait tellement longtemps que les premiers seigneurs attendait qu'on était même pas sur qu'ils soient toujours en vie.

Mais qui pourrait être interresser par cette expedition? Le Roi? Peut-être osera-t-il enfin abandonner sa cour. Peut-être est-il temps qu'il se rende compte que dans la campagne, malgré ses innombrables victoire, il est connu sous le nom de Lancelot le Timide et de Celui-qu'on-ne-voit-jamais-sans-sa-cour.

Qui d'autre? Il ne doit pas manquer de seigneurs ayant déja fait leur preuve et se sentant capable de se frotter aux meilleurs dans le royaume légendaire connu sous le nom de "PartieDiplomatique".

Le seigneur Yellow se dirigea vers les bateaux qui les conduiraient là-bas. Ils viendront, se dit-il, il finiront bien par venir.

[suhao]

C'est ainsi que le Comte Artaz fit connaissance du bouillonnant Comte Louis XVII, dict (entre autres surnoms " Le Bouillonnant".
Alors qu'il arrivait près de son bateau, le Comte Artaz vit l'eau bouillonner. Homme de peu de foy, il cru neanmoins a une apparition, ne sachant pas que c'est toujours ainsi, que la venue du Comte Bouillonnant s'annoncait.

Enfin, il leva les yeux et vit un bateau plus grand encore que le sien, dans un nuage de vapeur. De ces brumes surgit un géant a l'allure fantomatique : Le Comte Louis XVII.
D'une voix puissante, il énonça lentement en jetant un tour d'œil sur les personnes assemblées :

- Bien le Bonjour mes Seigneurs ! Désolé de ne m'être point fait annonce, mais me voila pour vous aider a redresser le pays, Nous, Comte Louis XVII le Bouillonnant, Je vous fait grâce de mes titres de noblesse, bien trop nombreux ...

puis fixant son regard droit dans les yeux du Comte Artaz :
- Est ce bien vous, Comte Artaz, l'organisateur de ce projet ?

[LANCELOT33]

[soigneur]

Marchal, Duc de Navarre et d'Andorre, avait fait des recherches. Après la mort de son père regretté, il recherchait la mort, une mort pour lui ou pour ses ennemis. Et il finit par trouver ce qu'il souhaitait. Dans une lointaine forêt, au milieu du territoire des plus grands seigneurs de la contrée, se cachait un livre magique. Ce livre, qui n'était pas accessible à tous, pouvait transporter des gens dans un endroit très lointain. Dans cet endroit se trouvait les plus belles batailles, avec des ennemis valeureux. La magie... Il haïssait la magie mais il se sentait obliger de l'utiliser. Il partit donc, avec une troupe de ses plus courageux soldats, de la piétaille, des arbalétriers, des cavaliers mais aussi des sapeurs. Marchal finit par trouver le mystérieux livre, il lu l'incantation et disparut aussitôt, en compagnie de ses hommes. Il se retrouva bientôt dans un autre pays, pas plus étrange que le sien. Il craignait de tomber sur un endroit maudit, rempli de magie. Il se trouvait près d'un château aussi décida-t-il d'aller voir à l'intérieur. Une fois dedans il vit cinq ou six comtes qui festoyaient. La grande salle était animée et quand le duc de Navarre demanda la raison de ce festin, on lui répondit ceci :

-On attend d'autres gens pour partir, et on a beaucoup de temps devant nous visiblement.

Puis l'homme s'endormit sur la table, remplit de vin. Marchal jura, sortit de la salle et partit dehors. Là, il se balada dans une forêt non loin, trouvant une paix recherché depuis longtemps. Quand il rentra il se sentait serein et il partit dans la chambre que son hôte lui avait alloué. Après plusieurs semaines d'attente, les seigneurs décidèrent de partir. Il manquait encore quelques comtes, mais ceux-ci les rejoindraient là-bas. Après avoir méditer pendant si longtemps dans la forêt ou dans sa chambre, le duc d'Andorre se rendit sur le port. Là il rencontra enfin son hôte, le seigneur Artaz. Il le salua puis alors qu'il était sur le quai, l'eau commença à bouillonner. Cela l'étonna au plus haut point car Marchal savait qui pouvait faire cela. Il leva aussitôt les yeux au ciel et, effectivement il vit un homme qu'il connaissait bien. Son frère, dans son nuage de vapeur caractéristique, descendait et de sa voie tonnante il dit :

- Bien le Bonjour mes Seigneurs ! Désolé de ne m'être point fait annonce, mais me voila pour vous aider a redresser le pays, Nous, Comte Louis XVII le Bouillonnant, Je vous fait grâce de mes titres de noblesse, bien trop nombreux ... Est ce bien vous, Comte Artaz, l'organisateur de ce projet ?

Marchal n'en revenait pas, son frère avait disparu depuis si longtemps. Il fut encore plus étonné quand celui-ci n'eut pas l'air de le reconnaitre. Aussi le duc de Navarre ne dit-il rien, attendant que son frère descende les rejoindre. En tout cas son arrogance était toujours aussi présente.

[HRP : Pour Lancelot, tu ne te fais pas chier dans tes parties en 24H? Tu dit que les diplo sont chiantes mais toi tu fais continuellement la même partie, avec la même stratégie et le même gagnant. Le seul changement dans toutes les parties que tu fait c'est ton comté de départ. Franchement tu n'as pas envie de changer un peu des fois?]

[Yellow]

Le comte Artaz avait du mal a réaliser. Le seigneur Louis XVII était grand. Mais grand comme jamais Artaz n'aurait jamais imaginé que ce fut possible.
Et en plus, il semblait qu'il maitrisait la sorcellerie. Un étrange bouillonement semblait suivre son bateau. Il faudra questionner le mage du chateau pour savoir ce qu'il en pense se dit Artaz.
Il se demandait toujours d'ou pouvait sortir un tel individu quand il se rendit compte que cela faisait deja 30 seconde que Louis XVII avait posé se question. Tout le monde le regardait bizarement.
-"Euh.., je suis bien le comte Artaz et,.. euh... il est fort probable que je sois a la tête de l'armée du seigneur Yellow qui s'en ira pour ..euh..conquérir le Royaume Diplomatique. Mais si vous voulez des informations plus précise sur le voyage, je vais vous conduire chez mon maitre. "

Le géant lui fit signe qu'il le suivait. En partant, Artaz jetta un coup d'oeil au bateau du nouvel arrivant. Ce dernier avait-il une manie du gigantisme, ou bien tout ses hommes était-il aussi grand que lui? En tout cas, une fois sur les rivages du nouveau royaume, il sera un bon allié ou un puissant ennemi.

En partant pour allez voir le seigneur Yellow, Artaz remarqua que tous le monde suivait. Il remarqua également l'échange de regard entre le duc arrivé juste avant Louis XVII, Marchal, et ce dernier. Tient se dit-il, se connaitraient-ils déja? Encore quelque chose a approfondir.

Ils n'eurent pas à aller tres loin, le seigneur Yellow avait vu le gigantesque bateau arrivé et il descendait vers le port. Le seigneur Yellow avait bien veillit depuis qu'il s'était lancé dans ce projet fou mais il tenait encore a monter sur un cheval, malgré les conseils de ses médecins. Il accueuillit donc la troupe depuis son destrier.

"Salutation, mes chers comtes. Je suis flaté que d'aussi puissant seigneurs que vous aient répondu si rapidement à mon message. Je suis sur que votre venue va decider d'autres seigneurs à venir. J'ose encore esperer que le Roi se joindra a nous mais je dois vous annoncer qu'il a decliné notre première invitation. Il semble qu'il ne soit pas interressé par une partie ou il n'est pas sur d'être nommé comme un des trois meilleurs seigneurs. Enfin ,chacun ses défis.
Ils nous manquent donc deux seigneurs pour partir. Nous pouvons donc nous dire que nous devons être pret. Ils peuvent arriver a tout moment.
Mais pour l'instant, ripaillons mes amis. Un grand banquet et une joute sont organisé dans mon chateau. Ils dureront jusqu'a notre départ."

Yellow regarda Artaz dans les yeux et il y lu la surprise. Non je ne suis pas fou, pensa-t-il, il ne faut pas que les seigneurs qui sont venu nous quittent. Il faut les occuper jusqu'au départ. Et si pour ça il faut dépenser la moitié de mon trésor, ce sera fait. Enfin nous n'en sommes pas là se dit-il, avec de la chance vous partirez demain avec tout vos adversaires. Puis il fit faire demi-tour a son destrier et il guida la troupe vers le chateau.

[suhao]

A l'évocation du banquet, le Comte Louis XVII sentit son estomac tressaillir de joie, aussi il trouva de suite ce Seigneur au nom bizarre fort hospitalier et remercia le Ciel d'avoir conduit ses pas jusqu'ici. Il s'adressa donc a son hote pour le remercier.

- Seigneur Yellow, votre invitation est fort aimable et bienvenue car nous avons parcouru quelques mille lieues par mers et par vaux, croisant le fer avec moult creatures et ennemis sournois pour parvenir jusqu'a votre contree.
Toutefois, nous ne voulons pas abuser de votre hospitalité, nous ne voulons pas vous donner de peine en organisant des joutes dont chacun sait le temps que cela peut prendre, nous nous contenterons humblement du banquet afin de ne pas partir guerroyer le ventre creux ...

[soigneur]

Durant le banquet que le seigneur Yellow donna, un nouveau seigneur arriva. Celui-ci permettait de monter le nombre de participants à neuf. Ainsi, le prochain arrivant compléterait la compagnie et tous pourraient partirent pour cette destination lointaine. Attendant donc ce dernier personnage, les neufs seigneurs firent une fête mémorable. Le duc Marchal participa pour la première fois aux joyeusetés. De tout le banquet il fixa distraitement son frère, qui ne semblait toujours pas le reconnaitre. A moins qu'il ne l'évite vu qu'il n'avait toujours pas pu croiser son regard. Le banquet passa, les rigolades, beuveries et autres plats entrecoupé par ses œillades peu discrètes dans la direction du seigneur Louix XVII. Marchal ne but néanmoins que le nécessaire, ayant une discipline de fer après son mois de frugalité. Il était néanmoins content de manger de la bonne chair et du bon vin. Enfin à la fin du banquet, le duc de Navarre se leva afin de porter un toast.

-Chers amis, alliés et ennemis. Je suis très heureux de faire partis des meilleurs guerriers du royaume, les plus courageux, les plus brillants, afin de participer à cette belle partie. Aussi je porte un toast à l'organisateur, la mystérieuse société secrète Asyncron. Je suppose que vous tous, si vous êtes ici, vous en avez entendu parler. Ce sont eux, ces grands et puissants magiciens qui ont créé le monde dans lequel nous allons. Ils sont forts, intelligents, inventifs. Je ne les connais pas mais je connais leurs créations. Bravo à eux.

Puis il prit son verre et but une gorgée. Après cela il continua :

-Je demande aussi une ovation pour notre hôte le seigneur Yellow. Merci à lui et bonne chance à tous

[suhao]

Apres avoir ripaillé, bu tout son saoul et avoir subit les discours de son frere, Louis XVII de Normandie (entre autres titres dont il vous fait grace), se laissa emporter dans les bras de Morphée.

Le lendemain aux aurores, quelques valets de son hote lui aspergeait les pieds en voulant nettoyer les euh ... "restes" tombes a terre ce qui le mit en rogne.

On lui appris que l'equipage etait au complet et le depart imminent, ce qui ne lui inspira rien tellement il avait mal a la tete (probleme que n'avais pas eu longtemps son pere, son médecin ayant trouve un remède radical pour ce genre de maux).

Enfin rendu au Pays des merveilles, on lui confia le fief de Normandie, qui etait certes prospere, mais entoure de mer d'un cote, et de terres inconnues de l'autre. Il décida donc d'agir rapidement et convoqua son Conseil.

- Bon alors, tout le monde est d'accord ? Nous laissons Hugues De Montreuil faire les parchemins et nous annexons la partie basse avant l'hiver ?

Tous les Conseillers hochèrent la tete et Hugues de Montreuil se leva pour officier dans son bureau. Durant la sieste, alors que tous prenaient leur repos, il convoqua les plus rapides messagers pour porter ambassade au nom du Comte Louis XVII et de son peuple a tous Comtes présents en terre connue.

Citation

Comte [nom du Comte],

Nous, Comte Louis XVII de Normandie et Flandres, desirons entretenir avec vous des relations cordiales en vue de l'accomplissement de notre devoir envers Dieu et le peuple : porter la civilisation et accomplir la volonte divine en tous points du Royaume pour y apporter Prospérité et Bonheur.

Dans ce but, le present messager vous joint un traite d'alliance que vous pouvez signer ou dechirer selon votre desir.

Nous vous prions de nous repondre rapidement afin de convenir des details de nos actions a venir.

Tres sinceres salutations, cher Comte ,
Dieu Vous Garde !

Comte Louis XVII[/quote]

Dernière édition par suhao le Sam 11 Juil 2009 06:52, édité 1 fois.

[suhao]

L'automne avancait et les discussions allaient bon train avec les Comtes qui semblaient les mieux organises (apparemment tous n'avaient pas encore compris l'interet du pigeon voyageur comme moyen de communication moderne).
Le Comte Louis XVII faisait le point avec le Sieur Hugues De Montreuil.

- Ainsi donc, nous n'avons signe qu'un seul traite de paix et recu que deux reponses ... Que font les autres Comtes ?

- Messire, ne soyez pas si presse, le Sud est lointain et le chemin est long. J'ouie dire que certainnes contrees la bas ne parlais qu'une langue tres eloignee de la notre ...

- Que me chantez vous la Hugues ? Mon frere est bien assez au Sud et il me semble que nous parlons la meme langue non ? Enfin, relancez tous les Comtes connus jusau'a ce que nous ayions au moins neuf reponses, que ce soit nenni ou un accord, je veux des reponses.

Louis XVII leva la main, un signe pour congedier son Chambellan et lui signifier son mecontentement.

[Yellow]

Le comte Artaz regardait ses parchemins et actuallisait ses cartes. Il regarda ses deux vassaux.

"Et bien il semble que tout ce passe comme prévu" commenta-il, après un rapide examment de la carte
"Mais le Duc Marchal n'a pas signé l'alliance" objecta le comte du Vermandois
L'intendant d'Artaz, Strict, qui jusque là était resté en retrait s'avança pour lui tendre un parchemin.
"Voila l'explication " lui dit-il, "le Duc Marchal n'a pas reçut le message a temps. Apparement, le messager est resté trop longtemps chez le seigneur Arkanoth. Il aurait un peu trop feté l'alliance et n'aurait pas réussi à monter a cheval le lendemain.Mais le Duc Marchal nous a promis l'officialisation de l'alliance dans le parchemin que voila."

Artaz imagina le scène et sourit. Mais une telle erreur aurait pu couté cher avec un autre seigneur, l'homme devrait être puni se dit-il. Cela ne doit pas se reproduire.Il reprit la parole:
"Il semble que trois de nos rivaux n'aient pas supporté les maladies de ce nouveaux mondes et qu'ils soient mort prématurement. On raconte qu'ils ont déliré pendant des heures en demandant pardon pour leurs "abscences", Personne n'a compris ce qu'ils voulaient dire par là."
"Sorcellerie"grogna le comte de l'Auxerrois" cela doit venir du grand bouillonant, il a l'air de s'y connaitre là dedans."
Artaz se retint de sourire, ce jeune comte était toujours vexé qu'il existe un homme plus grand que lui.
"Si il avait ce pouvoir, nous serions tous mort et il serait roi. Regardons plutôt les conséquences de ces morts précoces.
Cela laisse le centre du royaume un peu vide, il va falloir s'y précipiter. Mais seulement après avoir consolidé nos positions."

"Il nous faut nous méfier d'Elloi. C'est un seigneur experimenté et il est déja a nos frontières" ajouta le comte du Vermandois, qui décidement allait toujours a l'essentiel.
Artaz se donna quelques secondes de réféxion, puis il répondit: "Nous verrons cela apres la prochaine saison, nous y verrons plus clair."

Puis il decreta la fin du conseil. En reppartant, Artaz se mit a repenser au temps ou il n'était que l'élève de Yellow. Tout était si simple a l'époque. Pas de décision qui mettent en jeu la vie de milliers de personnes, pas de files d'attentes devant sa salle de réception et pas tout ces regards qui cherche a deceler le moindre signe de faiblesse, Il en était presque a regretter cette époque quand il croisa une jeune femme qu'il le regarda d'une manière qui lui fit penser que finalement, il y avait peut-être des compensations.